Quand la lingerie s’invite au cinéma…

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Beauté, éclat, strass et paillettes… Ces quatre mots suffisent à évoquer toute la magie d’une féminité resplendissante sous les projecteurs. De Brigitte Bardot dans La Bride sur le cou (1961) à Jessica Alba dans Sin City (2005), les plus grandes stars internationales se sont dévoilées dans des scènes emblématiques, devenues iconiques.

Glamuse vous invite à explorer l’évolution de la lingerie à l’écran et les moments inoubliables qui ont marqué le cinéma de son empreinte.

La lingerie, symbole de désir sur grand écran

Qu’elle soit représentée façon Lolita ou telle une femme fatale en porte-jarretelles, l’image de la femme au cinéma a évolué depuis le XXe siècle, en parallèle avec l’industrie cinématographique. La lingerie fine, quant à elle, a toujours joué un rôle ambigu, voilant et dévoilant à la fois le corps, attisant le désir tout en interdisant l’accès.

Un parfait exemple en est la danse sensuelle de Salma Hayek dans Une nuit en enfer (1996) avec Quentin Tarantino.

Lingerie : reflet sociologique et stylistique au grand écran

Pendant longtemps, les rôles féminins au cinéma ont été empreints de stéréotypes, réduisant souvent les femmes à leur pouvoir de séduction plutôt qu’à leurs traits de personnalité. Les dessous féminins, longtemps relégués au second plan, ont cependant marqué des moments clés, comme Marlene Dietrich dans L’Ange Bleu, révélant pour la première fois des jambes sur grand écran.

De Joséphine Baker, qui se produisit seins nus dans Princesse Tam Tam, à l’évolution de la lingerie, le cinéma a souvent contribué à faire évoluer les mentalités, même face à des vagues de censure.

Censure et rigueur au cinéma

En 1934, après une série de scandales, le code de production américain, également connu sous le nom de « Code Hays », imposa des règles strictes, proscrivant la nudité à l’écran, tout en permettant parfois des exceptions si celles-ci servaient l’intrigue. Les réalisateurs, pour contourner ces règles, ont utilisé des ellipses et des images suggestives, comme la célèbre scène du train dans La Mort aux trousses d’Alfred Hitchcock symbolisant alors ce qu’on ne saurait voir…

Ce code perdra de sa rigueur dans les années 1940, à mesure que les mentalités évoluaient, jusqu’à sa disparition en 1966, marquant la montée du cinéma pour adultes.

La lingerie : sensualité et 7ème art

À partir des années 1950, la lingerie à l’écran reflète le pouvoir croissant des femmes dans la société. Les années 1970 marquent la libération des corps, avec l’apparition des seins nus et des culottes taille basse. Dans les années 1980, le cinéma fait de la lingerie un véritable costume pour les héroïnes, contribuant à définir leur caractère et à les inscrire dans l’imaginaire collectif.

Dans les années 2000, la lingerie au cinéma devient un moyen subtil de révéler des informations sur l’intrigue ou sur la personnalité du protagoniste, loin de n’être qu’un simple accessoire.

Au fil des décennies, le cinéma a su transformer la lingerie en une véritable arme de séduction, tout en vulgarisant l’usage de pièces phares comme le corset ou la guêpière. Les grandes marques n’ont pas tardé à s’associer avec les stars du cinéma, rendant ainsi la lingerie indissociable de l’image glamour du septième art.

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